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Définition de bons ou mauvais esprits

Commentaire : texte extrait de l'éveil (écrit par Muriel). Tout le problème réside dans la définition que nous pourrions avoir du bon et du mauvais. Ce qui semble étrange, pour un médium, c'est que cette notion de bon et de mauvais esprit est un jugement et justement, pour être médium ou le devenir, il faut abandonner nos mauvaises habitudes. Qui peut dire qu'un esprit est bon ou mauvais ? Sur quel critère devons nous nous baser pour déterminer que quelque chose est bien ou mal ? L'homme est ainsi fait qu'il considère comme bon ce qui lui convient à un moment donné et comme mauvais ce qui ne va pas dans son sens. Lorsque nous pratiquons le spiritisme, sous quelques formes que ce soient, pour quelques raisons que ce soient, notre inconscient est toujours là, notre ego fait office de filtre et tout ce qui nous parvient est alors mis d'abord sous le projecteur de notre ego. C'est lui qui nous transmettra le sentiment qui accompagnera ce que nous entendrons. Cette question : "Y a-t-il des bons et des mauvais esprits ?" revient presque à chaque fois que l'on aborde le sujet du spiritisme. Lorsque j'ai commencé à pratiquer, moi aussi je l'ai posé à un de mes guides et celui-ci m'a simplement répondu que les bons et les mauvais n'existaient pas, que ceci n'est qu'un jugement de valeur qui n'a pas lieu d'être. Il se peut qu'au hasard de nos rencontres spirituelles, nous ayons à connaître un esprit qui ne nous paraîtra pas être celui qu'il nous faudrait à ce moment-là, il se peut que nous entendions de la part d'une entité quelque chose que nous n'avions surtout pas envie d'entendre ; il se peut enfin qu' une réponse ne soit pas vraiment celle que nous aurions souhaité avoir. Peut-on affirmer ou même penser qu'un esprit est mauvais parce qu'il n'a pas répondu ou agit comme nous l'aurions voulu ? Vouloir être médium c'est d'abord accepter l'inconnu et l'aventure que représente le simple fait d'aller voir au delà de ce que nous avons l'habitude de percevoir dans nos vies matérialistes. Vouloir être médium, c'est accepter le fait d'avoir à rencontrer, au hasard de notre recherche personnelle, des guides, quels qu'ils soient qui sont là pour nous aider à cheminer. Si, avant même de commencer, nous n'avons pas confiance, par peur de l'autre, ça n'est même pas la peine de vouloir être médium. Sur notre route de spirite, nous avons tous eu à faire, ou nous aurons tous à faire, à un ou plusieurs esprits avec lesquels le " courant " passera moins bien, c'est dans l'ordre normal des choses, nous ne sommes, ni les uns ni les autres mauvais pour cela, c'est le "jeu " normal des affinités. Tous les esprits sont bons parce qu'ils ont tous quelque chose à nous apprendre, ne serait-ce qu'à nous méfier d'eux, c'est déjà un très bon enseignement pour celui ou celle qui veut avancer sur la voix de la médiumnité. Ces êtres que l'on n'attendait pas forcément nous apprennent en réalité à faire preuve de discernement et d'objectivité. Ils nous montrent qu'en matière de spiritisme aussi, il faut savoir prendre du recul et bien analyser son ressenti. Les sons que l'on peut entendre, les voix, l'écriture automatique, le "oui-ja", toutes les techniques que l'on peut utiliser pour communiquer ne sont que partiellement instructives si l'on apprend pas également à se servir de son ressenti et à écouter son propre instinct. Tout esprit qui aide une personne qui souhaite devenir médium commencera d'abord par lui apprendre le discernement, à rester elle-même dans cette relation en binôme, à retrouver même sa véritable identité. Pour cela il faut bien évidemment vivre des expériences, agréables ou non, simplement pour savoir ce que l'on attend et ce que l'on espère de la médiumnité. Dans pratiquement tous les cas, le médium est confronté, au début de son enseignement à ce genre de "mésaventure" que représente le fait d'être en communication avec un esprit moins évolué. Et encore "esprit moins évolué" est un jugement. Qui peut dire avec certitude qu'il n'agit pas justement pour nous enseigner quelque chose et que dans sa Lumière, il soit plus évolué qu'on ne pourrait le penser ? La médiumnité est une école, avec ces cours pratiques et ses cours théoriques, il ne faut rien refuser de ce qui nous est demandé de vivre, si dès le départ, nous mettons des barrières, il n'y a aucune chance pour que nous puissions progresser. Il y a des jours où ça ressemblerait plutôt à du sport, mieux vaut y être préparé physiquement et mentalement. Les "mauvaises" rencontres font parties de cette préparation et avec le temps et la pratique, on s'aperçoit que finalement, à bien y réfléchir, on fait sûrement plus de "mauvaises" rencontres au hasard de nos vies et des personnes qui nous entourent ici-bas que l'on peut en faire en communiquant avec ces êtres magiques qui ne demandent qu'à nous aider. Y a-t-il alors de bons ou de mauvais esprits, ou bien y a-t-il tout simplement que notre ego qui attend quelque chose de tout cela ? Etre médium c'est commencer à comprendre que rien n'est comme on l'avait imaginé ou comme on nous l'avait appris. Communiquer avec un esprit, c'est s'ouvrir à une autre réalité, c'est aussi apprendre l'humilité, la vraie, celle qui nous fait dire que nous ne savons rien, jamais. Le spiritisme, c'est le contraire du dogmatisme. Rien n'est inscrit dans le marbre, jamais. On est en perpétuel changement, tout change, tout bouge, tout évolue. Notre perception des gens, des choses, des évènements, la perception de nous même aussi. Quand l'ego s'effrite, c'est ce que nous pensons de nous même qui tombe en miette à nos pieds. Le spiritisme n'est fait d'aucun dogme, jamais il ne pourra être régit par des dogmes, jamais il ne pourra être régulé par des lois, sauf les lois divines qui prônent le libre arbitre, donc la liberté. Aucune liberté ne peut s'apprendre au travers de dogmes ou de certitudes absolues. Apprendre à être médium, c'est apprendre à être libre. Libre dans sa tête, libre dans son coeur et dans son corps. En réalité, en matière de communication spirite, personne ne peut donner de recette, de conseil, de consigne, de règle. On peut tout juste faire part de son expérience et c'est tout. Chacun le vit en fonction de sa personnalité et de celle des guides qui l'aide. Il n'y a pas de rituels précis, pas d'heure précise non plus, rien de tout cela. nous avons chacun notre rythme, chacun nos références pour comprendre les choses, chacun nos vécus personnels, chacun notre propre histoire. Tout ceci joue énormément sur la façon dont nous vivons la médiumnité. Pour être médium, il ne faut se baser sur aucun dogme, n'avoir aucune certitude absolue parce que ce chemin nous demande justement de nous libérer de tout cela. Il ne faut rien de tout ça mais c'est surtout ça qui nous empêche le plus de progresser au début. Ce sont les dogmes et les certitudes qui font que nous avons peurs des mauvais esprits, ce sont eux aussi qui font que nous rencontrons souvent sur nos routes des personnes qui ne respectent pas ce que nous faisons, ce que nous croyons et ce que nous ressentons et qui rendent notre cheminement si douloureux parfois. Il ne faut ni dogme, ni certitude et pourtant, ils sont omniprésents dans la médiumnité, tout au long du chemin et pas seulement au début mais toujours, même après des années de pratiques. Ils sont là pour nous apprendre à grandir, sans jamais juger. La connaissance que l'on acquiert en étant médium est le vrai gage de notre liberté. Plus nous apprenons à nous défaire des dogmes et des certitudes et plus nous pouvons accéder à la connaissance. Cette connaissance si simple, si évidente mais que nous ne percevons pas dans notre monde matériel. Ces réponses tellement évidentes qu'on se dit, quand on les entend : "J'aurais pu le trouver moi même". On aurait pu mais on ne l'a pas fait parce que tout nous semble tellement compliqué, tellement secret, tellement obscure. C'est tellement grand, quand on communique, de pouvoir comprendre le monde, ce que l'on vit et pourquoi on le vit. C'est tellement magique d'avoir un guide qui offre ce qu'il y a de plus précieux : du temps, pour expliquer avec patience, amour, avec nos mots à nous, ceux que l'on peut comprendre parce qu'ils sont notre langage. Chaque homme à son propre langage, celui qu'il comprendra à coup sûr et les esprits font ça, ils nous parlent avec nos mots à nous pour que nous puissions comprendre ce qu'ils nous disent et si nous ne comprenons pas tout de suite, dès que l'occasion se présente, ils se serviront de ce que nous avons vécu pour nous le faire comprendre. La connaissance, pas seulement de soi, mais d'un Ordre, d'un Univers, de la Nature.
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